samedi 27 février 2016

Pour vous de Dominique Mainard




“ Pour vous „

titre ☆ Pour vous

auteur ☆ Dominique Mainard

édition ☆ Folio

nombre de pages ☆ 306

genre ☆ Contemporain

date de sortie : ☆ 2010




Encore adolescente, Delphine a compris que les êtres humains ont besoin de réconfort, de mensonges même pour que leur vie soit supportable. Elle a trente-cinq ans et dirige une agence qu'elle a créée, Pour Vous, destinée à panser les plaies des hommes et des femmes suffisamment riches pour y avoir recours. Mais comment jouer tous les rôles, adopter toutes les identités sans se perdre?

De nombreux personnages traversent le roman : une vieille femme, lectrice de livres à l'eau de rose, un adolescent autiste enfermé dans les jeux virtuels, un homosexuel malade dont Delphine accompagnera les derniers mois et, enfin, l'amant de celui-ci, qui éveillera en elle des sentiments inconnus.

Dominique Mainard nous conte le parcours d'une femme qui s'ouvre à la compassion et à la vie.



Mon avis :
Je dois d’abord être honnête et préciser que la magnifique couverture m'a tout de suite attirée. Ajoutée au résumé, on retrouve déjà une synchronisation entre les deux - ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi cette couverture et pas une autre, et quel pouvait bien être le rapport entre les deux ? Bref ! Le résumé nous promet de belles choses. Un concept innovant, avec cette agence rendant services, et ce, n'importe lesquels, créant ainsi de belles illusions. C'est d'ailleurs un point que j'ai beaucoup apprécié, cette innovation côté concept. Sur ce point-là, rien à redire. Ensuite, la plume de Dominique Mainard est vraiment agréable, et certaines tournures sont, je trouve, très envoûtantes, très belles. Ce fut un plaisir de découvrir cette auteure et son style. Mais le gros plus du livre, c'est le message qu'il y a derrière cette histoire. C'est cette histoire de besoin d'illusions, de mensonges. En fin de compte, on préfère tous être rassurés et avoir ce que l'on souhaite.

Venons-en aux personnages du roman. Delphine, le personnage principal est antipathique, et presque atteinte de psychopathie au sens littéral du terme, c'est-à-dire qu'on se demande plus d'une fois si elle est véritablement capable d'éprouver un sentiment quelconque, ou si quelque chose peut l'attendrir. Je ne vais pas vous dévoiler le genre de choses qu'elle est prête à faire pour son entreprise, et ses clients, mais c'est quelque chose.... Vous l'aurez compris, ce personnage est détestable à souhait. Est-ce que cela s'arrange au fil des pages ? Je crois bien que oui, mais personnellement, cela m’a laissé de froid. Au point où elle en était, elle aurait pu faire toutes les bonnes actions possibles et inimaginables, elle n'aurait pas le moins du monde augmenté dans mon estime. Lorsqu'il lui arrive une crasse, je n'ai pu m'empêcher de penser que c’était bien fait pour elle. Non, sans rire, ce personnage ne m'a pas touché le moins du monde, au contraire... Je reprocherais peut-être d'ailleurs le choix d'un tel personnage principal. C'est, à mes yeux, moyennement réaliste, mais ce n'est bien sûr que mon avis. Donc du coup, pour le parcours de la femme qui s'ouvre à la compassion, je repasserais.

Mais, si le personnage principal est détestable à souhait, je me suis tout de même attachée à tous les autres personnages secondaires, presque sans exception. Il y a d'abord cette vieille femme, qui lui a donné l'idée de l'agence, lorsqu'elle était jeune, mais qui nous attendrit. Puis, cet adolescent autiste, qui ne laissera personne indifférent. Et ce couple homosexuel, dont Delphine se retrouvera en plein milieu, d'une certaine façon. Chacun d'eux a joué une grande part dans la vie de Delphine, et les histoires de chacun sont extrêmement touchantes. La seule qui n'a pas l'air de s'émouvoir face à certains gestes, certaines paroles, c'est bien sûr Delphine. Et puis, il y a Marja, son employée, cette femme qui a l'air d'avoir un grand coeur. La seule question qui me venait en tête à chaque fois qu'elle apparaissait était : Mais pourquoi diable travaille-t-elle donc avec Delphine ? Enfin bref ! Tout ça pour dire que si le personnage principal n'a pas satisfait mes attentes, j'ai heureusement pu me rabattre sur les autres protagonistes de l'histoire.

Malgré tous les pseudos points négatifs que j'ai pu évoquer ci-dessus, je tenais à préciser que j'ai beaucoup aimé cette lecture. Le but n'était effectivement pas d'aimer Delphine, mais de montrer comment on peut se laisser avoir par les doubles-jeux, par le succès - parce que c'est ce qu'elle recherche avec son agence, mine de rien - et par cette envie de ne voir que le bon côté des choses, de s'illusionner soi-même, et surtout d'être tombée aussi bas. Le message était très beau, le concept très intéressant.


En somme :
A lire, rien que pour l’abîme dans laquelle tombe ce personnage antipathique, et surtout pour ce qui s’y cache derrière.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Le contemporain est un genre que vous appréciez lire
- Je ne vous ai pas rebuté en évoquant Delphine
- Le concept vous a autant intrigué que moi


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous êtes du genre à bloquer sur les défauts des personnages
- Lire entre les lignes n’est pas votre tasse de thé
- Je vous ai complètement fait flipper avec ma chronique

vendredi 26 février 2016

Quand vient la nuit, de Dennis Lehane



“ Quand vient la nuit „

titre ☆ Quand vient la nuit

auteur ☆ Dennis Lehane

édition ☆ Rivages

nombre de pages ☆ 270

genre ☆ Thriller ; Policier

date de sortie : ☆ 22/10/2014




Dans l'argot des bas-fonds de Boston, un "relais" est un bar où transite l'argent de la pègre. Bob Saginowski, barman renfermé et solitaire, se retrouve mêlé à un vol qui tourne mal dans le bar de son cousin Marv. Le voilà pris au piège d'une histoire dont les racines plongent dans le passé d'un quartier où chacun, famille, amis ou ennemis, cherche à survivre. Quel qu'en soit le prix.



Mon avis :
J’avais une terrible envie de voir le film –non, pas seulement à cause de Tom Hardy. Bon, d’accord, totalement à cause de lui. Et quand j’ai appris qu’il y avait un roman, je n’ai pas hésité à sauter sur l’occasion. En réalité, le livre n’est autre que le scénario du film, mais cela ne m’a pas dérangé. J’avoue être un peu superficielle sur ce coup, puisque je voulais le roman pour avoir Tom dans ma bibliothèque (a) Bref, du coup, j’étais curieuse de lire en premier lieu ce scénario pour voir le rendu à l’écran par la suite. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé.

Je ne lis pas énormément de thriller, à tort, je le reconnais. Cependant, j’ai beaucoup aimé celui-ci. Le style de l’auteur est fort sympathique, et j’ai très vite été plongée dans ce livre, ne voulant qu’une chose : connaître la suite, ce qui a été bien sûr favorisé par les chapitres courts, et cette facilité de poursuivre la lecture. En ce qui me concerne c’était un page turner. Parce qu’il y a de grands nombres de mystères, il y a ce personnage assez atypique, il faut l’avouer, qu’est Bob. Bob est un barman qui mène une vie bien rangée, un train-train quotidien. C’est un homme simple, avec une vie simple. Il ne lui arrive rien d’extraordinaire, et c’est tant mieux. Bob a un caractère particulier, sur la réserve, parlant simplement et n’ouvrant la bouche que s’il le faut vraiment. Pourtant, il côtoie un milieu sombre, travaillant dans un bar dirigé par la mafia tchétchène. Mais vous vous doutez bien que tout va basculer.

En parlant personnage, j’ai déjà évoqué Bob (joué dans le film par Tom Hardy) et j’ai évidemment adoré ce personnage. Nadia est une jeune femme blessée et forte à la fois, qui est intéressante à suivre. Quant au cousin de Bob, Marv, il est assez particulier. En même temps, il faut l’être, dans le milieu dans lequel ils vivent. Il s’agit essentiellement de survie. Au final, les personnages sont intéressants à suivre, et c’est sans problème que les pages se tournent les unes après les autres. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre, c’était son mystère et dont l’histoire avance. Quant au fin mot de l’histoire, je dois avouer l’avoir vraiment apprécié ! C’était pour moi assez inattendu et surprenant. Je ne l’ai pas vu venir, et c’est tant mieux, moi qui adore être surprise !


En somme :
un premier Dennis Lehane fortement apprécié, même s’il s’agit d’un scénario cinématographique.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez les milieux du genre
- Vous n’attendez pas des tonnes du roman si vous avez déjà vu le film, puisqu’il ne vous apprendra rien de plus
- Vous aimez les personnages particuliers


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez déjà lu des romans de l’auteur que vous avez adorés et que le simple fait de ce scénario adapté en livre vous rebute
- L’univers dans lequel il nous plonge ne vous plaît pas
- Vous vous attendez à une histoire incroyable

jeudi 25 février 2016

Horace de Pierre Corneille



“ Horace „

titre ☆ Horace

auteur ☆ Pierre Corneille

édition ☆ Flammarion

nombre de pages ☆ 211

genre ☆ Théâtre ; Classique

date de sortie : ☆ 2007




En 1640, Corneille a conçu sa véritable première tragédie. L'affrontement de deux cités, Rome et Albe, est symbolisé par celui de deux familles, les Horaces et les Curiaces. Les guerres nationales donnent à la tragédie de Corneille une nouvelle actualité, greffée sur un très antique fond mythique. Horace est une pièce aux sens multiples : historique, politique, amoureux ; elle contient aussi un magnifique éloge de l'amitié virile, et une philosophie du héros, fait pour la solitude et pour la mort, Corneille offre autant de guerres et de sang que le journal télévisé, mais il y ajoute le sens et la beauté : il aide à penser la violence nue.



Mon avis :
Je suis assez éclectique, et j’aime lire de temps en temps, des pièces de théâtre et des classiques. J’avais donc décidé de me lancer dans cette pièce, que je n’avais jamais étudiée lors de ma scolarité. Il faut dire que les pièces de théâtre, quand l’envie de les lire est là, se lisent assez vite. C’est toujours dur au début de s’y retrouver parmi les nombreux personnages que l’on peut y retrouver, mais une fois qu’on sait qui est qui, cela se dévore rapidement. Le langage de l’époque n’est pas simple au début, mais c’est aussi une question d’habitude. Plus on lit du théâtre et/ou du classique, plus l’on s’y fait, et plus simplement on arrive alors à les lire.

J’ai trouvé le texte magnifique dans cette pièce, c’était quelque chose qui m’avait vraiment marqué. Le choix de former le texte en vers était audacieux, et c’était plaisant à lire. Cela donne d’un seul coup un côté très poétique, et la portée du texte s’en voit transformée. Et pourtant, j’ai beaucoup de mal avec la poésie, et n’y suis pas sensible. Pourtant, j’ai trouvé le texte vraiment beau dans cette pièce. Comme quoi, il ne faut pas s’arrêter à ce genre de détails, et si l’on veut donner une chance à un livre ou à une pièce, on peut en sortir agréablement surpris.

Horace est une tragédie, et qui dit tragédie implique que l’histoire finira mal. On a beau le savoir, cela ne change rien au plaisir. Le sujet est bien exploité par son auteur. La guerre éclate entre les deux familles, les Horace et les Curiace, chacune issue d’une cité différente. Il est vrai qu’il était un peu compliqué de s’y retrouver au niveau des liens entre les personnages puisque les familles se sont mélangées. Horace est marié à Sabine, la sœur de Curiace. Curiace est fiancé à Camille, la sœur d’Horace. Ce n’est pas évident de ne pas convaincre et de ne pas inverser les rôles, et c’est d’ailleurs un des points négatifs que j’ai trouvé à cette pièce. Vraiment pas évident de s’y retrouver. Ce qui est intéressant entre ces liens familiaux, et cette guerre qui éclate entre les deux cités concerne la perte d'un être cher. Qui pleure-t-on le plus ? Un époux ou un frère ? Quelle perte est la plus douloureuse ?

Concernant le vocabulaire d’autrefois, il est vrai que c'est assez intéressant de voir comment la langue à évoluer, mais c'est parfois très embêtant, à notre époque, de lire une telle pièce, pour la simple et bonne raison qu'on doit souvent se référer aux notes de bas de pages pour comprendre. Personnellement, j'ai abandonné cette idée, et me contente de lire la pièce et d'en comprendre ce que j'en comprends, tout simplement. Au début, j'ai eu du mal à m'habituer à cet autre langage, surtout pour la conjugaison à l'imparfait, car le verbe "était" par exemple, donnait "étoit". Enfin, c'était le cas pour tous les verbes, donc c'est vrai qu'à première vue c'est déroutant. Cela dit, une fois qu’on y est habitué, comme je l’ai souligné précédemment, cela va beaucoup mieux. Il n’empêche qu’il est assez fou de comparer le langage de l’époque et celui qu’on utilise aujourd’hui, surtout avec les temps qui changent, les nouvelles expressions des adolescents etc…


En somme :
un classique du théâtre que je recommande.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le théâtre et que les lectures scolaires imposées ne vous ont pas traumatisé
- Le sujet vous plaît bien
- Vous êtes sensible à la poésie


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- La différence de langage représente un frein à vos yeux
- La complexité des liens entre les personnages et leur nombre vous rebute
- Le théâtre n’est pas un genre qui susceptible de vous plaire

mercredi 24 février 2016

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery



“  L'élégance du hérisson „

titre ☆ L'élégance du hérisson

auteur ☆ Muriel Barbery

édition ☆ Gallimard

nombre de pages ☆ 359

genre ☆ Contemporain

date de sortie : ☆ 2006




" Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois.
Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches.
Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "



Mon avis :
Il y a parfois certains livres qui vous laissent mitigés, dont vous ne savez qu’en penser. L’avez-vous aimé ou pas ? C’est difficile à dire. Celui-ci fut un de ces livres pour moi. J’ai eu un étrange ressenti à la fin de cette lecture, et ce n’est qu’après réflexion et un peu de temps passé, que j’ai su comprendre ce sentiment et déterminer si oui ou non j’avais aimé. C’est effectivement le cas, malgré quelques défauts. En premier lieu, je tiens à préciser que j'ai beaucoup aimé que le roman soit divisé en chapitres, commençant toujours par une petite citation le résumant bien ou un poème chinois. C’est bête, mais c’est toujours quelque chose que j’apprécie beaucoup. Ca ajoute un petit truc en plus, surtout qu’elles ne sont jamais choisies au hasard. Qui plus est, tout au long du roman, l'auteure nous offre la possibilité de découvrir les points de vue de nos deux protagonistes à travers des chapitres bien distincts. J'ai bien aimé ce mélange. Quelques-uns de Renée, puis un de Paloma. Sans compter que les chapitres sur Paloma sont extrêmement intéressants. D'ailleurs, parlons-en de ces pensées. Elles sont belles. Certains chapitres m'ont vraiment beaucoup plu, comme le journal du mouvement du monde. Dans ces chapitres, Paloma nous décrit une situation assez banale, mais avec un petit détail qui sort du lot et devient alors spectaculaire. J'ai beaucoup aimé ce point et l'importance des détails, des petites choses. Cela dit, je dois dire que j'ai été assez surprise que cette jeune fille, très jeune, puisse être réceptive à tout cela, et comprendre beaucoup plus de choses que certains enfants de son âge. Oui, je sais, elle est plus intelligente que la moyenne, certes, mais... Il y a tout de même quelque chose qui m’a dérangée. À noter que les personnages secondaires sont pas mal dans le genre. Mon préféré reste le fameux Mr Ozu, pour la simple et bonne raison qu'il se rapproche peu à peu des deux, tandis que Manuela n'est que l'amie de Renée. Et puis, le petit plus c'est la fin, quand même. Les rôles ont été inversés, et ça m'a bien plu. Je ne peux pas vous en dire plus au risque de vous spoiler.

Mais l'élégance du hérisson est surtout une rencontre. Une vraie, comme celle décrite dans le livre. Ce n'est pas que deux êtres humains qui se voient pour la première fois, se présentent, et s'entendent bien. Loin de là. Ce sont deux personnes qui lisent à travers l'autre, et qui arrivent à voir ce que d'autres ne voient pas. Et finalement, ça change tout. N'oublions pas non plus que Renée, la concierge, est quelqu'un de très cultivé, qui fait tout pour le cacher, comme par obligation, par devoir. Ce livre critique également tous les préjugés qu'on peut avoir. Comme si une concierge ne pouvait pas être cultivée ! Bref, ce côté-là aussi m'a vraiment plu. Oh, et j'allais encore oublier un petit point. Au début, on nous raconte des histoires, des petites anecdotes. Et puis, on se demande quand même ce que ça vient faire là. Au fond, on s'en fiche que le fils d'un des proprio se soit défoncé et qu'il est tombé amoureux des camélias, non ? Mais justement, non, on ne s'en fiche pas. Ces petites anecdotes trouvent leurs réponses plus tard.

Côté négatif, qu'est-ce qu'on retrouve ? Et bien, des phrases longues, voire interminables par moment, et qui pourraient faire de la concurrence à celles de Marcel Proust. Lesdites phrases sont parfois trop entrecoupées par des virgules, ou des détails inutiles y sont intercalés. Au final, je ne vais pas le cacher, je me suis perdue plus d’une fois. Mais le gros côté négatif du roman, c'est tout cet étalage de culture, et ce côté philosophique. Je ne vous cache pas que plus d'une fois, j'ai eu l'impression d'être retournée en terminale L et d'être en train d'étudier un passage philosophique de je ne sais quel auteur. C'est vraiment lourd, pesant, et inutile. Ils m'agaçaient tellement que j'ai failli par poser le livre plus d'une fois. Sauf que c'est quelque chose que je déteste faire, et que j'ai continué ma lecture. À force, je lisais ces passages sans vraiment les lire, sans chercher plus loin. Mais c'est tout de même très énervant et pénible d'être confronté à ce genre de passage quand ce n’est pas ce qu’on chercher de prime abord.


En somme :
une belle leçon derrière, mais de longs passages qu’il faut affronter pour y parvenir.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le contemporain
- La rencontre entre deux personnages opposés vous plait
- Vous aimez suivre les personnages qui aiment lire, qui ont des échanges intéressants et enrichis
- Les longues phrases ne vous dérangent pas


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous risquez de vous sentir aussi perdu que moi suite aux phrases quasi interminables et que vous êtes aussi dissipée que je le suis par moments
- Le côté philosophique vous rebute d’ores et déjà
- Le pitch ne vous emballe pas particulièrement


mardi 23 février 2016

Queen Betsy, tome 2, vampire et fauchée, de Mary Janice Davidson



“  Queen Betsy tome 2 „


titre ☆ Queen Betsy tome 2, vampire et fauchée

auteur ☆ MaryJanice Davidson

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 312

genre ☆ Bit-Lit ; Chick-Lit

date de sortie : ☆ 2011




Elle voulait juste acheter de belles chaussures... Elle se retrouve avec la tenue complète de mariée ! La série de bit-lit pour toutes celles qui dévorent de la chick-lit !

Rien ne fera jamais oublier son amour des chaussures à Betsy, pas même mourir et se réveiller reine des vampires.
Entre son job de vendeuse chez Macy's et son nouveau statut, elle n'a plus de temps pour elle. Pour ne rien arranger, une série de meurtres l'oblige à prêter main forte au vampire qui la rend dingue, le très sexy Sinclair. Ah et en plus, ils sont désormais mariés...



Mon avis :
Comme j’avais eu un coup de cœur pour le premier, j’avais tout simplement enchaîné avec le second que j’avais à ma disposition, et quelle idée géniale j’avais alors eue ! Heureusement que je pouvais prolonger mon moment avec la petite troupe de Betsy et de ses amis. Ça se lit vraiment bien, et les pages se tournent toutes seules. C’est addictif, et on se retrouve vite à la fin. Un drame si l’on ne possède pas la suite. L’auteure a le don d’écrire des situations comiques à souhait, et de cerner à la perfection son héroïne, dissipée et rigolote. Je n’ai pas compté les fois où je me suis mise à pouffer de rire, d’un seul coup.

Dès ce second tome on sent que les choses changent, on sent que Betsy est un personnage capable d’évoluer petit à petit. Ses relations avec ses amis, et surtout avec Sinclair changent déjà, et c’est une bonne chose, évidemment ! Les deux cocos sont loin d’être simple, et tout deux d’une fierté sans pareille, ce qui donne parfois lieu à des situations vraiment comiques. Ce qui est agréable aussi, c’est de trouver une héroïne devenue vampire, mais toujours terriblement humaine. Sa vie d’antan, ses passions, sont toujours là. Les futilités humaines restent siennes. Le pire, c’est que la demoiselle veut travailler dans ce tome-ci. Bah oui, c’est bien gentil d’être vampire, mais il faut bosser un peu aussi ! Elle a toujours ce pied ancré à la vie humaine, à la routine humaine. Faire des courses ? Bien sûr ! Pourtant, un vampire n’a pas besoin de manger et n’y arrive même pas. Laissez-moi vous dire que Sinclair, vampire depuis des centaines d’années, a trouvé cela bien drôle ! Le parallèle entre ces deux modes de vie est drôle et important à souligner malgré tout.

L’intrigue de ce second tome m’avait plu, même si dans cette saga, ce n’est pas ce qui est mis en avant. Tout du moins, pas dans ce second tome. Il faut le prendre à la légère, apprécier le moment, et se laisser aller à se détendre et à rire. On y découvre également de nouveaux personnages, et le groupe commence à s’agrandir. Ce qui est intéressant aussi c’est que les humains restent à leur place d’humaines. Tout du moins lorsqu’il s’agit de combattre. Ils sont au courant de tout, aident comme ils le peuvent, mais vous ne les verrez pas agir idiotement et se munir d’un pieu pour tenter de terrasser un vampire cent fois plus fort qu’eux comme ce peut être le cas ailleurs. C’est un point assez important pour être souligné.


En somme :
Toujours aussi drôle et léger, c’est frais et ça fait du bien. Aucune prise de tête en vue !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous avez appréciez le premier tome
- Vous aimez les humains qui restent à leur place et sont de ce fait un peu plus crédible
- L’importance de Betsy à maintenir une vie normale d’humaine vous plait
- Et la différence entre les deux mondes vous fait déjà sourire


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous n’avez pas supporté Betsy et ses amis dans le premier tome
- Vous préférez l’intrigue aux liens des personnages
- Vous n’aviez que moyennement aimé le premier tome et ne laissez qu’une seule seconde chance à cette saga, avec ce tome-ci
- L’humour du premier ne vous a pas convaincu

lundi 22 février 2016

Queen Betsy, tome 1, Vampire et célibataire de Mary Janice Davidson


“ Queen Betsy tome 1 „


titre ☆ Queen Betsy tome 1, vampire et célibataire

auteur ☆ MaryJanice Davidson

édition ☆ Milady

nombre de pages ☆ 337

genre ☆ Bit-Lit ; Chick-Lit

date de sortie : ☆ 2011




Elle voulait juste être la reine du bal...
Elle va devenir la reine des vampires !
À son réveil à la morgue, Betsy Taylor découvre qu'elle est un vampire. Même si sa nouvelle condition possède de nombreux avantages, elle a bien du mal à s'habituer à son régime à base de liquide. Et même si sa mère est ravie d'apprendre que la mort ne lui empêchera pas de lui rendre visite, ses nouveaux amis nocturnes, eux, ont la conviction ridicule qu'elle est la reine annoncée par la prophétie.



Mon avis :
Cette saga est devenue l’une de mes favorites. Je l’ai aimée dès le début, et je vais vous expliquer pourquoi. Betsy est une jeune femme digne des romans de chick-lit. Superficielle, amusante, avec une super répartie. Son caractère m’a immédiatement plu. Cet univers léger va rencontrer celui un peu plus sombre des vampires et de la bit-lit. Ca reste toujours léger, et ce n’est pas de la grande bit-lit. Mais c’est ça, son atout principal, c’est un juste milieu entre deux univers. Pour moi, c’est détonant, ça fonctionne vraiment bien. Voilà pourquoi, depuis ce premier tome, lu en 2012, je continue cette série que j’adore, et attends à chaque fois le prochain tome avec une impatience non dissimulée. En même temps, je souligne que les couvertures sont signées Diglee, qui n’est autre qu’une illustratrice que j’apprécie beaucoup ! C’était donc, fait pour moi, tout simplement.

Betsy en elle-même est une petite pépite. Fana de chaussures et secrétaire, elle me ressemble déjà beaucoup ! Alors, forcément, j’ai pu me reconnaître en elle par moments. Je n’ai pas une répartie digne de la sienne, et mon humour en est sans doute loin aussi, mais… j’aime cette héroïne. Elle peut être vulgaire, agaçante au point d’en être horripilante, écervelée, absolument pas concentrée et totalement superficielle. Elle l’est, d’ailleurs. Mais elle possède aussi de belles qualités, qui ne cesseront d’évoluer au fil de la saga. Mais Betsy est loin d’être le seul personnage de cette saga. Dans ce premier tome on rencontre Jessica et Marc, les meilleurs amis –un peu clichés, certes. Puis Tina et Sinclair –alias Eric-, les vampires. Chacun possède son truc à lui, et le mélange de toutes ces personnalités forme un groupe qui se complète pas mal. La relation entre Sinclair et Betsy est tout simplement géniale ! Avec eux, c’est à qui mieux mieux. Ils jouent au jeu du chat et de la souris, se cherchent sans arrêt, et se trouvent finalement.

L’autre point fort de ce premier tome c’est qu’on suit aussi des humains. Et oui, Marc et Jessica sont cent pour cent humains. Les auteurs ont souvent tendance à délaisser des personnages comme eux au détriment des créatures surnaturelles, quelles qu’elles soient. Il est donc agréable de les voir se réunir en plaisantant ou d’avoir des discussions totalement humaines. Le seul point négatif que j’ai trouvé dans ce premier tome c’est la résolution du gros problème, le combat contre le gros méchant, trop rapide et trop simple. Mais bon, nous n’avons pas affaire ici à de la vraie bit-lit cent pour cent badass, donc ça passe. Malgré tout, ce premier tome fut un coup de cœur, et une excellente découverte puisque vous l’aurez compris, j’aime énormément cette saga, encore aujourd’hui, soit quatre ans plus tard.


En somme :
Quand deux genres se rencontrent et fusionnent pour un excellent mélange, à la fois drôle et intriguant.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez les héroïnes de chick-lit
- Vous aimez les vampires
- L’humour est quelque chose que vous recherchez
- Vous n’attendrez pas de cette lecture un niveau de bit-lit trop élevé, mais plutôt un côté détente
- Les clichés qu’on peut y rencontrer ne vous dérangent pas


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le mélange des genres n’a pas l’air de vous convaincre
- Vous êtes vite agacé par les personnages de chick-lit et leur superficialité
- Vous ne cherchez pas à entamer une nouvelle saga (13 tomes sont actuellement disponibles)
- Vous souhaitez lire quelque chose de vraiment badass

vendredi 19 février 2016

Week-end à mille, édition spéciale : 3 ans

Qui n'a pas encore entendu parler de ce fameux Week-end à mille ? Pour ceux qui ne le saurait pas, je vais tout de même rappeler le principe. C'est un challenge organisé trimestriellement par Lili, qui permets aux blogueurs, booktubeurs, ou simples lecteurs, de se retrouver durant l'espace d'un week-end via les réseaux sociaux, pour parvenir à réaliser le challenge. Quel est-il ? Lire mille pages, tout simplement. Bon, dit comme ça, on a l'impression que ce n'est qu'une simple bagatelle. Loin de là, évidemment. Le challenge commence le vendredi à 19h (soit, pour cette édition, ce soir, le 19 février) et se finit le dimanche à minuit (soit le 21 février). Si vous atteignez les mille pages, et/ou les dépassez si le coeur vous en dit toujours, c'est gagné ! Sinon, malheureusement c'est loupé, mais vous aurez fait de votre mieux, et vous aurez malgré tout passé un excellent moment, à lire, à partager, à soutenir les autres et à voir leur propre avancée.

Pour cette édition spéciale, puisque le challenge fête ses trois ans d'existence (déjà !) Lili a décidé de corser un peu le tout, en incluant des minis challenges supplémentaires. Elle a fait une liste de plusieurs mini challenges, et il a fallut faire des choix, le but étant d'en valider au moins 3, en plus des mille pages lues. Pas si simple, il faut l'avouer. Je ne vais pas vous recopier la liste des mini challenges, mais simplement vous rediriger vers l'article concernant cette session du Week-end à mille, où vous pourrez également vous inscrire si le coeur vous en dit. 


Personnellement, c'est la première fois que je tente officiellement le challenge. Je l'avais fait une fois, de manière pas officielle pour un sous, juste pour voir si je serais capable de le faire, et je l'avais décidé un peu au dernier moment. J'y étais parvenue, et j'avais adoré me plonger dans la lecture durant un week-end entier. Cette fois, c'est officiel, et cette fois, le partagerais avec vous l'expérience, ce qui m'avait bien manqué dans mon "test".

Ainsi, je posterais sur le groupe Facebook, éventuellement sur Twitter mais comme ce n'est pas mon réseaux social préféré je ne sais pas trop, mais j'ai aussi décidé de mettre à jour cet article au fur et à mesure du challenge, ne serait-ce que pour avoir, plus tard, un souvenir de ce week-end.

Ceci dit, j'imagine que ce qui vous intéresse le plus, c'est ma PAL, non ? La constitution de la PAL spéciale WE à mille, c'est aussi un point important du challenge. Lors de ma session test, j'avais une théorie concernant la lecture de ces mille pages. Parce que voyez-vous, j'adore lire, oui, évidemment. Mais j'ai parfois du mal à me concentrer sur ma lecture. Non pas à cause du livre en question, mais simplement parce que je peux très vite me dissiper, penser à autre chose en plein milieu d'une phrase, et arrêter ma lecture à cet instant pour aller faire la chose en question. Si, si... Je vous assure que c'est vrai. Sans compter que les gros pavés ne sont pas ce que je préfère (sans doute parce que même si je n'aime pas un livre, je lui laisse le bénéfice du doute et le lit intégralement). Autant vous dire qu'un ou deux pavés, c'est tout simplement exclu. Vu que j'ai une concentration inégale, j'avais réfléchi à une option qui s'était avérée efficace. 

Mille pages, c'est dix fois cent pages. (Oulala, la nenette elle sait calculer ! :o) Et cent pages, c'est un petit livre, qui est en général vite lu, et qui peut se révéler tout aussi intense qu'un roman de cinq cent pages. Qui plus est, dix livres en moins dans la PAL, c'est toujours ça de gagné (quand on est dans les 350 c'est même plutôt pas mal !). Lire dix petits livres de cent pages, c'est aussi plus motivant pour moi, parce qu'en terminant l'un d'entre eux, je vois que j'avance, sensation que je n'ai pas toujours après des heures de lectures d'un pavé. Cette tactique m'a convenu lors de ma session d'essai, et j'ai bien l'intention de la réessayer pour cette session officielle. 

Sauf que voilà, j'ai un mal fou à me décider... Aussi, j'ai sélectionner plus de dix livres d'une centaine voire deux cent pages. Pour une fois, j'ai réalisé qu'il serait chouette de choisir en fonction de mes envies du moment. Parce que celles-ci sont bien changeantes en ce moment, et qu'une heure après avoir eu envie de telle ou telle chose, j'aurais possiblement envie de son contraire. Alors, j'ai décidé de constituer une PAL de 18 livres dans laquelle je piocherai. 8 livres (à peu près, sachant que certains sont à 200 pages) en option, c'est plutôt pas mal. 

Je vous présente donc sans plus tarder la PAL :


En sachant que Contes de la bécasse est ma lecture actuelle, et que je pense de toute façon le terminer durant ce Week-end. 

Venons-en aux minis challenges, voici ceux que j'ai sélectionné :
- Lire une livre dont le prénom de l'auteur commence par la même lettre que votre propre prénom (Amélie/Anne-Sophie)
- Lire un livre d'un auteur que vous avez envie de découvrir depuis longtemps (Marie-Aude Murail)
- Lire un livre d'un auteur français (Véronique Olmi)

J'aurais pu en choisir bien plus, et pour être franche, j'avais choisi les livres avant de voir les mini challenges. Mais choisir le challenge "Lire 3 livres" ou "Lire un classique" aurait été trop simple. J'aurais pu choisir une couverture bleue, un livre adapté au cinéma, un livre lu en une journée, etc... Mais je n'aurais tiré aucune satisfaction de choisir une telle simplicité. Avec les trois challenges choisi, cela veut dire qu'outre les mille pages, il va falloir qu'à un moment où à un autre, je sorte les trois livres concernés. Sur les 18 sélectionnés ce n'est pas gagné d'avance ^^

Bref, voilà pour la présentation de ce week-end à mille ! 
On se retrouve à 19h pour le début du challenge, et comme dit plus haut, l'article sera édité et mis à jour en fonction du challenge. Retrouvez moi régulièrement pour des updates !


BON CHALLENGE A TOUS !


Vendredi
19h02 : début du challenge avec ma lecture en cours (50 pages avant le challenge) soit Contes de la bécasse de Maupassant ! Bonnes lectures !

20h20-21h : c'est l'heure du repas. J'ai lu cinquante pages de ma lecture (seulement, mais je lis doucement, ce n'est pas nouveau). 

21h : je reprends ma lecture !

23h53 : je viens à peine de finir Contes de la bécasse, soit 104 pages lues, pour la simple et bonne raison que je n'ai pas vraiment avancer cette soirée pour cause de perturbation visuelle. Oui, on remercie la télé. Je n'ai pas dit mon dernier mot ceci dit !

00h08 : Je choisis une nouvelle lecture : Oh, boy ! de Marie-Aude Murail, histoire de compléter un mini challenge ! 

01h08 : J'ai toujours la télé, et je ne suis plus concentrée du tout, je finis mon chapitre, et je m'arrête là pour ce soir.

01h17 : 38 pages lues de ma nouvelle lecture. Comme je vous l'ai dit, la télé n'est pas mon amie... Vraiment pas ! Total : 142 pages. C'est... nul, pour l'instant. Ralala, je suis mal partie !

Samedi
12h30 : après avoir bien dormi, il est temps de s'y remettre ! Je reprends donc ma lecture !

13h05 : j'avais légèrement oublié de prendre en compte la promenade du chien, mais je m'y remets intensément, pour de bon, cette fois !

16h16 : J'ai fini Oh, boy ! Ce qui me fait un total de 311 pages. Il me reste encore pas mal de chemin à faire, mais on y croit, toujours ! Je vais donc noter mon avis sur le livre, aller en faire l'éloge auprès de ma mère, et revenir choisir ma prochaine lecture.

16h27 : Je réalise, seulement maintenant que j'ai du coup validé un mini challenge ! Youpi ! Plus que deux ! 

16h28 : Ma prochaine lecture est choisie ! Il s'agit de Enola Game de Christel Diehl. Grosse pensée à Lady K :)

19h05 : Terminé Enola Game, pour un total de 429 pages. J'ai été dissipé plus d'une fois lors de ma lecture, mon esprit papillonnant à droite à gauche, mais je l'ai beaucoup appréciée !

19h19 : Je m'octroie une pause douche et repas, tranquillement parce que mes yeux me disent un peu "mierda", et je commencerai ensuite une petite pièce rapide, L'île des esclaves, de Marivaux (je ne lirai pas les dossiers)

20h30 : Un peu de lecture avant la perturbation télévisuelle et sonore avec The Voice. Vite, vite, vite, en profiter pour lire le Marivaux.

21h53 : Fin de ma lecture de L'île des esclaves. +44 pages pour moi, et bientôt le choix d'une nouvelle lecture. Un total de 473 pages.

22h06 : Ma prochaine lecture sera Dom Juan de Molière ! Je reste encore un peu dans le théâtre ^^ 

00h46 : j'ai un peu lu pendant The Voice, mais j'ai bien vite été distraite par l'ordinateur. Du coup, je m'en vais me plonger totalement dans ma lecture.

Dimanche
12h45 : Je n'ai pas tenu longtemps avant que mes yeux ne réclament un repos digne de ce nom. Je vais devoir carburer aujourd'hui, donc je reprends immédiatement ma lecture de Dom Juan. En sachant qu'il me reste deux mini challenge à valider également. Aïe, aïe, aïe...

14h00 : Dom Juan fini. + 89 pages, pour un total de 562 pages. Je suis à la traîne, il va falloir que je m'active un peu...

16h41 : Je viens de terminer Le sabotage amoureux, d'Amélie Nothomb. Je réussi donc un second mini challenge, et je me retrouve avec un compteur de 686 pages.

16h50 : Ma nouvelle lecture est Nous étions faits pour être heureux, pour valider le dernier mini challenge.

20h39 ; Je viens de finir ma lecture. Soit +240 pages au compteur. 926 pages ! Il ne m'en reste plus beaucoup pour atteindre les mille ! Mais d'abord, je vais manger !

21h29 : C'est Le plus bel endroit du monde est ici, qui va m'accompagner pour la fin de ce challenge.

23h54 : Je m'arrête là pour le challenge. 122 pages lues de Le plus bel endroit du monde est ici. Soit un total de... 1048 pages ! \o/ Et les trois minis challenges sont réussis ! J'ai réussi mon week-end à mille ! Et j'en suis on ne peut plus ravie :) 

jeudi 18 février 2016

Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-Lugand



“ Les gens heureux lisent et boivent du café „


titre ☆ Les gens heureux lisent et boivent du café

auteur ☆ Agnès Martin-Lugand

édition ☆ Pocket

nombre de pages ☆ 186

genre ☆ Contemporain

date de sortie : ☆ Mai 2014




« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.



Mon avis :
Avouons quand même que ce titre est intriguant et donne l’eau à la bouche. C’est sans doute ce qui nous attire au premier regard, et c’est tant mieux ! Parce que ce livre est vraiment pas mal, il faut dire ce qui est. Quand il est sorti, il a fait pas mal de bruit, et plus les avis sont tombés plus le phénomène grandissait, l’auteure se faisant d’ores et déjà un nom, et étant reconnue de la plupart des blogueurs et lecteurs.

Je dois dire que j’ai beaucoup aimé le contexte de ce roman, qui traite du deuil. C’est tellement commun mais tellement dur à vivre. Tellement universel, mais tellement différent dans la manière de le vivre et de l’accepter, en fonction de tout un chacun. Chaque livre évoquant ce thème est différent, et à mes yeux, il n’y en a aucun qui se ressemble. Pour le coup, j’ai beaucoup aimé la façon dont c’était abordé, et surtout développé au fil du roman. Je dois tout de même vous avouer que je ne suis pas une grande partisante des phrases courtes et nombreuses. Je n’accroche pas à ce style, sans doute parce que j’ai moi-même tendance à m’étaler assez longuement avant de mettre un point final à ma phase. La preuve avec celle-ci… C’est aussi pour cette raison que j’ai du mal avec le style d’Olivier Adam, notamment. Maiiiiis… Etonnement, je n’ai pas rencontré de problème avec la plume de l’auteure. Elle a su parvenir à me toucher et à me faire passer par une palette assez importante d’émotions, ce qui n’est pas négligeable.

Niveau personnage, j’ai adoré suivre Diane, qui est très touchante, et à qui je me suis bien vite attachée. Je n’ai pas eu de mal à la comprendre dans ses choix, ses décisions, et me suis même dit que si j’avais été à sa place, j’aurais réagit –dans certains cas- de la même manière qu’elle. Alors, forcément, je n’ai pu qu’apprécier de la suivre. Edward quant à lui est un personnage très mystérieux, très intriguant. J’ai eu du mal à le cerner au début, tout comme Diane elle-même. Je l’ai néanmoins beaucoup apprécié une fois le voile levé. Les personnages secondaires tels que Abby, Jack et Judith sont également très appréciables et donnent particulièrement le sourire. Un petit mot aussi sur le lieu de l’histoire, l’Irlande. Je voue un culte à ce pays, et c’est donc avec plaisir que j’ai adoré suivre les personnages là-bas, fermer les yeux et peindre ces magnifiques paysages. En choisissant de s’exiler là-bas, Diane m’avait déjà conquise en partie, et c’est sans doute pour cela que je me suis particulièrement reconnue en elle.

Ceci dit, je place un petit bémol pour la fin, bien qu’après réflexion (et surtout une année d’écart entre la lecture et l’écriture de cette chronique), je me dis qu’elle n’est pas si mal que cela. J’avoue ne pas l’avoir comprise ou tout du moins, acceptée, lors de ma lecture. Oui, clairement, elle m’a frustrée. Le choix de l’auteure me semblait « mauvais », encore que c’est un énorme mot, mais vous voyez l’idée. Et pourtant, avec le recul, je me dis que c’était la meilleure fin possible. Comme quoi, il faut parfois laisser le temps à une fin de se faire un chemin dans notre esprit, pour pouvoir la savourer à sa juste valeur.


En somme :
un succès justifié en ce qui me concerne !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous souhaitez découvrir une auteure prometteuse
- Vous aimez les fins non conventionnelles mais réalistes
- Vous êtes intéressé par la psychologie de personnages face au deuil
- Vous avez tendance à anticiper les fins ou les rebondissements, mais vous adorez être surpris et découvrir que vous aviez tort.

Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le thème du deuil ne vous mets pas à l’aise, ou que vous en avez connu un récemment (quoi que, qui dit deuil dit apprendre à revivre, encore faut-il se sentir capable d’une telle lecture)
- Vous avez beaucoup trop de mal avec les phrases très courtes et très nombreuses

mercredi 17 février 2016

Lady, ma vie de chienne de Melvin Burgess


“ Lady, ma vie de chienne „


titre ☆ Lady, ma vie de chienne

auteur ☆ Melvin Burgess

édition ☆ Folio

nombre de pages ☆ 237

genre ☆ Jeunesse

date de sortie : ☆ 2011




Sandra est une adolescente anglaise de 17 ans plutôt délurée, avec ses émois, ses désirs et ses problèmes. Elle donne du souci à sa mère, surtout depuis que son père est parti vivre aux Etats-Unis. Un jour, elle se dispute avec un clochard et lui vole sa canette de bière. Ce dernier, fou de rage, l'insulte, la traite de chienne. Et tout à coup, Sandra se métamorphose en chienne ! Celle qui s'appelle désormais Lady se met à explorer sa nouvelle condition : comment se nourrir, où dormir, où aller ? Elle suit ses nouveaux congénères, et mène la vie de chienne errante, une vie qui fonctionne à l'instinct : ses instincts sexuels comme ses instincts de survie.



Mon avis :
On reste dans le même genre que Maudit Karma, sauf que le niveau n’est pas du tout le même. Autant vous le dire tout de suite, j’ai détesté ce livre. Peut-être est-ce dû à la lecture rapprochée entre ce livre et Maudit Karma, ou peut-être pas, allez savoir. Toujours est-il que si la thématique reste la même, la façon de l’aborder n’est absolument pas la même. Je m’attendais à ce que ce soit rythmé et drôle, qu’encore une fois, on retrouve une héroïne changée par cette expérience, grandie aussi. Ce ne fut pas le cas.

Tout d’abord, le choix de narration ne m’a pas plu. Jongler entre le passé et le présent m’a donné l’impression d’un brouillon. Pourtant, c’est le genre de chose que j’aime en général et que je trouve original. Mais là… Je n’ai pas accroché à ce choix. Au niveau des personnages, Sandra, cette adolescente délurée, se révèle d’une vulgarité sans pareille. Ce n’est pas quelque chose qui me choque d’ordinaire, loin de là, mais je l’ai trouvée tellement… trash. Quand bien même, j’avais poursuivi ma lecture en me disant que cela irait mieux après, qu’elle ouvrirait les yeux. Mais non, en étant une chienne, elle l’est toujours autant. Et pour le coup, elle se révèle l’être dans les deux sens du terme. J’ai été dérangée par les instincts sexuels canins beaucoup trop nombreux. C’est naturel, oui, oui, certes, mais… non merci. Sandra est en plus totalement indécise et change d’avis comme de chemise, tantôt ceci, tantôt cela. C’est vraiment agaçant à la fin. Je ne me rappelle plus des autres personnages, mais cela montre l’effet qu’ils m’ont malheureusement fait.

Alors oui, il y a critique de la société, et de la jeunesse aussi trash qu’elle puisse l’être. Mais… je n’ai pas aimé le moyen de parvenir à cela. J’ai fini le roman, mais avec quelle difficulté... Sans doute n’ai-je tout simplement pas accroché au style, et aux choix de l’auteur. Heureusement, il faut de tout pour faire un monde et peut-être que vous, vous l’aimerez ?


En somme :
Une déception totale pour moi, avec trop d’aspects négatifs.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Le trash ne vous dérange pas
- Vous aimez les choses brutes, directes
- Le fait de ne pas voir une évolution fulgurante chez un personnage ne vous dérange pas
- Vous êtes curieux de découvrir l’histoire et de vous faire votre propre avis
- Vous n’avez pas lu Maudit Karma


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous êtes « facilement choquable » dirons-nous, et que la vulgarité et le sexe brut (et canin en plus) vous dérange
- Vous n’aimez pas les chiens
- Vous vous sentez que votre âge ne correspond pas à ce livre, trop jeune pour le côté cru, trop âgé pour suivre une adolescente en pleine crise, ce que vous avez dépassé depuis des lustres

mardi 16 février 2016

Maudit Karma de David Safier



“ Maudit Karma „


titre ☆ Maudit Karma

auteur ☆ David Safier

édition ☆ Pocket

nombre de pages ☆ 343

genre ☆ Humoristique

date de sortie : ☆ 2010




Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long. Kim devra surmonter bien des obstacles... et, au passage, revoir la plupart de ses conceptions sur l'existence ! Tour à tour incisif, léger et émouvant, Maudit Karma est un roman jubilatoire.



Mon avis :
Le synopsis donne tellement envie… ! Avouez-le ! Ça a l’air tellement léger, tellement drôle, tellement… sans prise de tête. Et ça l’est ! On passe un excellent moment avec Maudit Karma. Le thème prometteur est bien ce qui m’a fait craquer dans un premier temps. Je l’ai trouvé fortement bien exploité. Mélangé avec pas mal d’humour, c’est la lecture parfaite pour se détendre. Ca se lit très bien et très vite, puisqu’on en redemande à chaque fois. C’est bel et bien le genre de livre où vous vous dites « allez, encore un chapitre ». J’ai ris un paquet de fois, je m’en souviens encore aujourd’hui en réécrivant ma chronique sur ce livre.

Kim Lange est une jeune femme assez spéciale dans son genre. Elle est tout simplement détestable en tant qu’humaine. Et vous vous doutez que suite à ses réincarnations, elle va beaucoup apprendre, et ouvrir les yeux sur son comportement envers autrui. De quoi lui donner une bonne leçon. Evidemment, l’auteur nous fait, nous aussi, réfléchir à nos comportements. Imaginez que si l’on dépasse un stade de méchanceté, on se retrouve transformer en fourmi. Bonjour la galère… ! Heureusement, donc, notre héroïne va pouvoir évoluer au fil de ses réincarnations. Bien évidemment, elle n’est pas seule. Nous allons pouvoir la suivre aux côtés de Casanova. Le vrai de vrai, je vous jure ! Le duo fonctionne d’ailleurs assez bien, et on suit avec avidité leurs aventures.

Au final, c’est léger sans l’être vraiment, ça fait réfléchir malgré tout. C’est une lecture très agréable, et la fin m’avait bien plu. Je ne m’en souviens qu’à moitié aujourd’hui, mais cela avait été sympathique, et j’avais trouvé qu’elle finissait bien cette histoire. De toute façon, à partir du moment où un personnage se remet en question et ouvre les yeux, l’histoire me plait la plupart du temps. Quand c’est bien fait, ceci dit. Et là, ça l’est.


En somme :
Le livre parfait pour vous détendre dans un premier temps, et vous faire réfléchir malgré tout, l’air de rien.

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous cherchez à rigoler et à vous détendre
- Vous vous demandez comment on peut se débrouiller en tant qu’humaine devenue fourmi !
- Les messages introduits dans les romans vous plaisent
- Vous aimez les animaux
- Vous êtes dans une période un peu sombre et que vous avez besoin qu’on vous remonte le moral


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez du mal à accrocher aux héroïnes que l’on veut gifler de toutes nos forces, et avez tendance à vous arrêter là, sans être capable de poursuivre votre lecture
- Le côté prévisible de certaines actions vous dérange
- Vous trouvez ça nul que l’héroïne rencontre le véritable Casanova

lundi 15 février 2016

À tout jamais de Nicholas Sparks




“  A tout jamais „


titre ☆ A tout jamais

auteur ☆ Nicholas Sparks

édition ☆ Pocket

nombre de pages ☆ 212

genre ☆ Contemporain ; Romance

date de sortie : ☆ 2002




Chaque mois d’avril, Landon Carter est assailli par les souvenirs de sa dernière année de lycée. C’était en 1958, dans la petite ville de Beaufort, en Caroline du Nord. Fils de bonne famille, il aimait retrouver ses amis en classe, inviter ses jolies camarades, faire le mur de temps en temps, et se moquer de la fille du pasteur : avec sa bible, son éternel chignon et son dévouement sans faille qui plaisait tant aux grandes personnes , Jamie Sullivan avait le don de l’agacer. Pour le bal du lycée, Landon, qui se retrouve sans cavalière, est contraint de l’inviter. Elle le prévient : « D’accord, mais promets-moi de ne pas tomber amoureux de moi. » La vie en décide autrement : entre les deux jeunes gens, c’est le coup de foudre. Mais Jamie apprend à Landon qu’elle n’a plus que quelques mois à vivre.



Mon avis :
L’adaptation cinématographie est l’un de mes films préférés, voilà, c’est dit ! J’ai découvert Nicholas Sparks grâce à ce film et à ce livre. Et évidemment, comme c’était encore d’actualité à l’époque, j’ai découvert le film d’abord. Pour une fois, ma préférence reste au film, mais là n’est pas le sujet. Nicholas Sparks est le créateur de plusieurs romances connues de la gent féminine, telles que N’oublie Jamais (pour le film), Cher John, et j’en passe. Et je dois dire être tombé sous le charme des histoires, à chaque fois. Pour celles que j’ai vues ou lues en tout cas.

Un homme qui écrit de la romance aussi entraînante, aussi belle, qui laisse rêveuse (ou rêveur, c’est selon), ce n’est pas rien. Et je dois dire que cela m’avait beaucoup impressionnée au début. Parce que si vous lisez simplement l’histoire, vous pensez immédiatement, à tort, que c’est une femme qui l’a écrit. Mais non. Enfin bref, je suis tombée sous le charme de sa plume et de sa romance. Celle-ci restera ma préférée. Pourquoi ? Parce que le lien qui s’installe progressivement est intéressant, parce que deux êtres que tout oppose se retrouvent à s’aimer, parce qu’il y a toujours une ombre au tableau et qu’elle n’est pas des moindres. Parce que c’est beau, tout simplement.

En soit, le contenu du livre ne paye pas de mine. Il ne faut pas s’attendre à un style très envoutant non plus. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de choses qui se passaient dans les non-dits, qu’il fallait lire entre les lignes plus que les lignes elles-mêmes. C’était cela qui m’avait plu, c’était ça qui rendait le roman réel aussi. Parce qu’on ne se dit pas tout, qu’on se regarde, qu’on se comprend –ou pas-, qu’on se demande si l’autre pense ou ressent pareil, etc. Et finalement, on a souvent la réponse sans que celle-ci soit forcément dite de vive voix. Ici, c’est un peu pareil. Au niveau des personnages, Landon et Jamie sont tous les deux très attachants, et vivre cette histoire à travers les yeux du jeune homme est d’autant plus intéressant et agréable. L’originalité du roman réside dans le choix de l’auteur qui a souhaité écrire cette romance en parlant d’un souvenir. C’est le Landon d’une cinquantaine d’années qui nous raconte son premier amour.

Alors oui, bien sûr, c’est une histoire somme toute assez stéréotypée. L’adolescent cool et populaire, un peu rebelle, qui tombe amoureuse de la fille intelligente, discrète, réservée, et… fille de pasteur. C’est une histoire un peu bateau, un peu vieille comme le monde, mais avouez que ça marche à chaque fois. N’oublions pas non plus qu’aux Etats-Unis, c’est souvent comme ça, les lycéens sont plus regroupés par groupe qu’en France. Ceci dit, j’ai tout de même été un peu déçue par rapport au livre, puisque dans le film, Jamie a une liste de choses qu’elle aimerait réaliser, et ce point-là m’avait beaucoup plu. Il n’est pas présent dans le livre, et j’ai trouvé cela un peu dommage, au final. Mais ce souvent ce qui arrive quand on découvre un film, avec plus de libertés, avant de lire le livre. Malgré tout, il était pour moi un coup de cœur, et l’histoire de manière générale, qu’elle soit cinématographique ou romancée, l’est toujours.


En somme :
Une belle romance, pour les plus romantiques d’entre vous !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le côté fleur bleue, la romance pure et dure
- Vous aimez vous laisser embarquer par une histoire et lire entre les lignes, vivre le roman et sentir tout ce qui doit l’être
- Vous n’avez pas vu le film (parce que lire le livre après l’avoir vu, ôte un peu de son charme)


Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Vous avez vu et adoré le film, vous pouvez largement vous en contenter
- Les romances est LE genre qui vous rebute, et que trouvez cela « cucul la praloche »
- Vous vous attendez à beaucoup, à quelque chose d’énorme.
- Le style de l’auteur ou les histoires de l’auteur ne vous plaisent pas particulièrement

dimanche 14 février 2016

Le voisin de Tatiana de Rosnay


“  Le voisin „


titre ☆ Le voisin

auteur ☆ Tatiana de Rosnay

édition ☆ Le livre de poche

nombre de pages ☆ 282

genre ☆ Contemporain

date de sortie : ☆ 2011




Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires. Une de ces femmes auxquelles il n'arrive jamais rien. Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement où elle vient d'emménager ? A l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête â payer pour retrouver sommeil et sérénité ?



Mon avis :
Tout d’abord, il faut que j’avoue avoir adoré cette auteure dès que je l’ai lue. Avec le temps, je suis devenu fan de Tatiana de Rosnay et de ses écrits. Ce fut celui-ci qui fut mon premier, mais ce n’est pas mon préféré, alors autant dire que le talent de cette auteure n’est pas moindre. Et je vais vous avouer que j’ai déjà beaucoup aimé celui-ci.

Déjà, il y a la plume de l’auteure. Elle m’a directement embarqué, et ses mots m’ont touché. Pas dans le sens où ils m’ont émue, mais ils m’ont parlé. J’aime beaucoup son style, sa façon d’écrire, et c’est toujours avec plaisir que je me plonge à présent dans ses romans. L’histoire de ce livre m’a intriguée immédiatement. Après tout, il faut avouer que les histoires entre voisins sont parfois difficiles. Entre bons termes et mauvais termes, rien n’est toujours acquis. Ici, nous suivons Colombe, et j’en profite pour souligner le choix du prénom, qui va se retrouver confronter à des changements dans sa vie. Elle a une vie bien remplie, mais un emploi du temps routinier, sans rien d’exceptionnel. Jusqu’à ce que la petite famille déménage. Et là, tout va changer. Colombe va ouvrir les yeux sur certaines choses, se découvrir des traits de caractère dont elle n’avait pas idée. Colombe, ou la recherche d’une liberté à retrouver.

Mais ce qui est intéressant dans ce roman, outre l’évolution de Colombe, c’est le côté psychologique. Parce qu’avec ce voisin, on se retrouve à la frontière entre le roman contemporain et le thriller. En tout cas, c’est stressant, c’est étrange et pas rassurant pour un sou. L’auteure maîtrise ce frôlement entre deux univers de manière assez impressionnante. Ainsi, un lien s’installe entre Colombe et son voisin, mais de quelle nature est-il ? Jusqu’où iront-ils tous les deux, dans cette guerre à laquelle ils se sont voués ? Le lecteur doute de tout, peut frissonner d’un instant à l’autre, se ronger les ongles. C’est stressant, vraiment. La fin du roman est tout sauf assurée, et bien au contraire, elle se voit assez surprenante. Difficile de prévoir chaque événement, l’auteure nous retourne complètement le cerveau.


En somme :
Une excellente découverte, avec une histoire bien maniée, un style agréable à suivre, et un personnage principal qu’on suit sans la moindre réticence.


Ce livre est fait pour vous si... :
- Le côté thriller psychologique vous intéresse
- Vous avez déjà découvert l’auteure et aimez ce dont elle est capable
- Vous aimez le suspense et les fins imprévisibles

Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le contemporain ne vous intéresse absolument pas
- Vous appréciez suivre es femmes qui se retrouvent et se révèlent d’une force insoupçonnée
- Vous vivez en appartement (vous risquez d’être traumatisé !)

PS : i love you de Cecelia Ahern


“ PS : I love you „

titre ☆ PS : I love you

auteur ☆ Cecelia Ahern

édition ☆ J'ai lu

nombre de pages ☆ 415 

genre ☆ Contemporain ; Drame

date de sortie : ☆ 2005




Dès que Holly tenait une enveloppe dans sa main, elle sentait son lien avec lui. Les deux fois où elle en avait ouvert une, elle avait le sentiment qu'il était assis à côté d'elle et s'amusait de ses réactions. " Quand on trouve l'âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une " liste " de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d'amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d'être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est : belle et triste à la fois.



Mon avis :
Ce livre a été un coup de cœur au moment de sa lecture, et il l’est resté des années après. Encore aujourd’hui, en pensant à cette histoire, mon petit cœur se met à palpiter très rapidement. Pour la simple et bonne raison qu’un roman qui me fait traverser une palette d’émotions, un roman que je vis, que je ressens. Et celui-ci en est un. Evidemment, j’avais d’abord vu le film, qui m’avait touché au plus haut point, avec en prime deux acteurs que j’adore particulièrement. Mais après avoir eu le livre, mes sentiments pour cette histoire se sont encore décuplés. Il faut aussi savoir que j’adore l’Irlande, et… cela se passe là-bas et l’auteure en est originaire. En gros, il était fait pour moi, tout simplement… !

Le plus gros point fort, à mes yeux, c’est la richesse des émotions qu’on ressent. Le début est dur, et immédiatement, les émotions fortes surgissent. Il faut vivre le deuil, il faut l’accepter, il faut apprendre à vivre sans l’autre, arriver à se reconstruire pour reconstruire sa vie. C’est une étape tellement difficile, et pourtant… Tellement universelle. Chaque lecteur peut se mettre à la place d’Holly, qu’il ait déjà vécu la perte d’un être cher ou non. Et finalement, cette histoire est d’une justesse incroyable, et c’est encore un de ces points forts, une de ces richesses. Aussi, il est loin d’être une simple romance belle et tragique à la fois. C’est aussi un récit initiatique, puisque Holly apprend à vivre sans Gerry, elle se retrouve, et se découvre. Elle apprend à vivre à nouveau, et Dieu sait que c’est tellement compliqué ! Et ce qui est beau, c’est que c’est son défunt mari qui l’aide à faire tout ça, à travers des lettes. Avouez que c’est un peu concept, et une excellente façon de finir une histoire d’amour. Rien que d’en parler ici, j’ai envie de me replonger dans cette lecture, c’est pour dire.

Holly est un personnage on ne peut plus réel. Elle vit le deuil comme la plupart des gens le vivraient. C’est horriblement dur, on s’effondre, on ne sait plus quel sens à notre vie, plus rien ne compte, plus une once de force ne nous habite, et on se laisse complètement aller. Chacun gère le deuil à sa façon, mais c’est une manière qui me touche personnellement, et pour être honnête, je le vis comme cela moi aussi. Alors oui, ça m’a beaucoup touché, ça m’a parlé. Mais j’ai trouvé Holly aussi très courageuse, très forte à l’intérieur. Parce qu’il en faut, de la force, pour se relever après avoir touché le fond du gouffre. Les personnages secondaires sont également attachants, et là pour aider Holly, pour la soutenir. J’ai plusieurs fois éclaté de rire suite à certaines situations, il faut l’avouer.

C’est donc un roman sur la mort, oui. Sur le deuil, la façon dont on peut gérer le deuil d’une personne qui comptait énormément pour nous, sans doute la personne qui comptait le plus. Mais c’est aussi une belle histoire d’amour, d’un couple qui n’est séparé par la mort que physiquement, puisque même dans l’au-delà, Gerry continue d’être là pour sa femme. C’est lui qui lui apprend à vivre sans lui, à poursuivre sa vie sans ce gouffre dans son cœur. Et pourtant, celui-ci est énorme. Vraiment énorme. C’est un livre sur l’amitié, l’importance de la famille, du soutien et d’être entouré lors des moments difficiles. C’est un roman porté sur l’émotion, sur les sentiments en eux-mêmes. C’est un livre sur la vie, tout simplement.

En somme :
Ce livre restera pendant des années l’un de mes livres préférés, il n’y a aucun doute là-dessus. Sortez les mouchoirs avant de le commencer !

Ce livre est fait pour vous si... :
- Vous aimez le contemporain
- Il est essentiel pour vous que vous puissiez vivre un roman à cent pour cent
- L’émotion est l’une des choses les plus importantes que vous recherchez dans un roman
- Vous êtes prêt à aborder le thème du deuil

Ce livre n'est pas fait pour vous si... :
- Le deuil est un sujet sensible, difficile à lire
- Vous êtes dans une période assez sombre et dure dans votre vie
- Vous vouez un culte trop important au film